Mail à une jeune libertine

« J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. », écrivaitPaul Nizan dans les premières lignes d' « Eden-Arabie ».... en 1931.

Le fait d'avoir changé de siècle ne change sans doute rien à l'affaire. Aujourd'hui comme hier, la jeunesse n'est pas un temps facile et l'avenir reste un espace dangereux et incertain.

Les temps sont troublés, ici, une guerre incertaine, là, des peuples en révolte, ailleurs, les convulsions de la terre.

Alors, si tu profite de ta jeunesse dans une boîte libertine, lâche toi sans complexes, cela sera toujours cela de gagné.

Sans complexe, dis-je. Tu es belle et tu le sais, tu es fine et tu le sais, tu es gracieuse et tu le sais.

Pourquoi vouloir, alors, chercher la petite bête, ton profil, il est photogénique, tes hanches sont étroites, tes seins trop petits, mets toi en valeur en conséquence, tu sais parfaitement le faire... et tu continueras encore longtemps à enchanter ton entourage, dans les clubs libertins ou ailleurs.

Post-scriptum : Les jeux libertins sont parfois ceux de la jeunesse, tu prétends pouvoir un jour t'en passer, sache que quand on y a gouté, il est difficile de les abandonner surtout, si tu trouve autour de toi, des gens qui sauront, en tout temps, temps de joie et temps de peine (ton pseudo parle pour toi), t'aider et te gratifier. Ce qui devrait être une règle dans ces mondes au-delà de la réalité quotidienne.