Dialogues libertins – 1

Comme tout créateur de blog, fut-il libertin et surtout parce qu’il est libertin, je suis toujours amateur de commentaires.

Outre que, malgré un taux de lecture assez satisfaisant, ils soient, à mon grand regret, relativement peu nombreux, ils sont souvent peu accessibles et se perdent dans la nuit des temps au fur et à mesure que les billets s’empilent.

Ils recèlent pourtant des trésors cachés soit sous forme de ressources d’informations nouvelles, soit en raison des débats qu’ils suscitent.

Aussi, dorénavant, quand le sujet le méritera, je me ferais un plaisir de les remonter à la hauteur des billets en espérant que ces « dialogues » fassent des petits jusqu’à être, pourquoi pas, un vrai forum.

Aussi, cet échange avec Titia d’Or à propos de la série « Tout savoir sur le broutage de minou » :

« Je broute, tu broutes, il broute ...
J'aime mieux, je lèche, tu lèches, il lèche... »

Qui justifia ma réponse : 

« je modifie « broutter » en « lécher ». Elle a raison, je ne suis ni une vache, ni une chèvre, ni un mouton. »

Suivi de

« Il m'arrive aussi de ne pas trouver les mots.
Mais, quelques fois, les ressentis des femmes coiffent au poteau les dicos des synonymes... Je ne l'ai pas fait exprès! Promis.
Et je ne me doutais pas un instant que mon commentaire aurait un tel impact! »

J’ajoute
 

« Au ressenti des femmes, peut-être faudrait-il préciser, une forme de délicatesse. J’étais bien conscient que ce « broutage » n’était pas le meilleur terme. Il ne faut donc pas douter de l’intérêt des dictionnaires, ils ont le mérite, quand on sait s’en servir d’enrichir le vocabulaire.

Encore faut-il avoir le bon sous la main. Le « Littré », et les dictionnaires contemporains, ne sont pas des cadors en matière de terminologie érotique. Il y a quelques bonnes sources pourtant. Mais le risque d’une double vie est celle d’avoir deux bibliothèques, à Paris, les usuels et les dictionnaires de l’informatique et de la communication (assez riches en anglicisme », à la campagne, les ressources érotiques. Normal, « il faut savoir cultiver son jardin ».

Alors quelques autres propositions :

• « caresser le gazon » pour les non-glabres ;
• « gober l’huitres », pour les senteurs marines,….
• ...

Faute de dictionnaire sous la main, créons de nouvelles métaphores. Une récompense à la plus originale ou la plus poètique.

Amicalement Libertin »