Du pseudonyme

On s’interroge sur l’origine du pseudonyme derrière lequel je me cache… parce qu’il y a Cu(l), d’aucun aurait pu penser qu’il y aurait un rapport avec la partie callipyge de l’individu.

Nenni, Cugel, est dans le roman de Jack Vance, auteur de science-fiction américain, un voleur condamné à errer dans un monde fantastique et magique pour avoir dérobé les biens d’un vicieux magicien. Beau parleur, frondeur, un rien anarchiste, Cugel se sort de toutes les situations. Pas beaucoup d’érotisme dans ce roman.

Et pourtant, au fil du temps, son côté furtif, sa capacité à explorer les espaces les plus décalés, à se mouvoir avec aise dans l’entre-monde où la réalité n’est plus tout à fait la réalité, en ont fait, pour moi, un être chargé d’érotisme, complice et généreux, libertaire et tolérant.

De voler des bijoux, Cugel est passé, à l’effleurement d’un sein, à la main baladeuse sous une jupe, à l’œil ouvert sur le couple danseur, à l’intrusion dans un groupe en pleine animation érotique…

Suivez Cugel !...