La pensée du jour

« C’est en libéralisant la famille et les règles qui en dépendaient (la sexualité, la relation entre parents et enfants, les places des hommes et des femmes, les formes de conjugalité) que nos gouvernants, s’accordant aux opinions des intellectuels réactionnaires ou prétendument avant-gardiste, ont pris peur. Il se sont mis à dire que nous avions perdu nos « repères », quand en réalité, notre société a créé les conditions d’émergence d’un pluralisme des valeurs, c’est-à-dire a obtenu la défaite de l’idée selon laquelle il n’y aurait qu’une seule manière de bien vivre ».

Marcela Iacub – « Sauver la morale », Rebonds, Libération, 21 juin 2005