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Age adulte

Je met au défi la plus part des hommes de prouver qu’ils n’ont jamais eu de commerce avec une prostituée.

 

J’ai eu commerce avec des prostitués, une courte période de ma vie… jusqu'à ce que je découvre qu’il était, pour mon équilibre sexuel, d’autres modèles de relations beaucoup plus satisfaisants.

 

Plus adolescent, pas encore adulte, à l’époque où l’on ne regarde une femme qu’en rougissant que l’on n’ose pas la regarder directement dans les yeux. A l’époque, où en parfaite contradiction de ces peurs, les hormones vous agitent le bas ventre au point de se coincer le sexe entre les cuisses à se faire mal.

 

Alors on part en chasse… (j’emploie à dessein le mot de « chasse », le dragueur part en chasse au hasard, la recherche d’une prostituée est une chasse d’une poule faisane d’élevage, on est sur de la lever… avec quelques billets).

 

Le furtif curieux connaît vite tous les endroits à fréquenter (à l’époque, entre la place de Clichy et la place Pigalle , la rue de Provence, la rue Godot-de -Mauroy, le bois de Boulogne… mais je garde une tendresse toute particulière à un quartier en voie de disparition, la rue Saint-Denis , la rue Blondel , la rue Quinquampoix , la rue aux Ours où j’ai rencontré, c’était il y a longtemps, une dernière typique, jupe rouge aux genoux, corselet et bottines montantes lacées).

 

La lumière attire les papillons

Le furtif, souvenez vous « Les Tontons flingueurs », en veux pour son argent. Il patiente, il observe, il mate, il soupèse, il va et revient furtivement jusqu’à ce que la nuit soit tombée

 

Trop grasse, trop maigre, trop vulgaire, mal attifée, une sale gueule, le furtif en veux pour son argent, celle-ci lui plait que le scénario est déjà prêt. Le furtif va la faire jouir jusqu’à ce qu’elle crie. Non, laisse tomber, tu n’aimes pas les chaussures plates. Le furtif va, vient et revient jusqu’à ce qu’une image composite de toutes les filles croisées, satisfassent enfin son désir, des hauts-talons, des bas noirs à couture, une robe moulante mais sobre, la poitrine petite mais bien galbée, une chute de rein, le maquillage visible mais discret, la gorge pigeonnante mais pas trop visible. Le furtif aime la bourgeoise qui se dévergonde.

 

Celle-là. Oui, c’est décidé, le furtif traverse la rue…

 

Par C.... - Ecrire un commentaire
Mardi 2 août 2 02 /08 /Août 00:00

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à Pigalle

 

Un soir très tard, rue des Martyrs, à côté de la place Pigalle , un taxi que je prenais pour rentrer chez moi le propose de me conduire dans une boîte « où des bourgeoises s’envoyaient en l’air » (sic).

 

J’ai décliné l’invitation pensant qu’il pouvait s’agir de prostitution.

 

A posteriori,  je pense qu’il ne faisait que draguer un « petit jeune » pour un lieu de plaisir libertin.

 

On n’est pas sérieux quand on a vingt ans car on ne sait pas toujours ce que l’on perd.

Par C.... - Ecrire un commentaire
Lundi 1 août 1 01 /08 /Août 00:00

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N’allez pas croire qu’il s’agit de la traduction SMS de l’injonction « oses, suce ! ».

 

Non, « OZ » et « SUCK » sont un magazine et un journal anglophones qui m’ont ouvert les yeux.

 

Si vous avez déjà lu les posts précédents, vous pouvez légitiment vous inquiéter de ne voir sur cet eroblog, que des références littéraires. Rassurez vous, en ce début des années 70, j’ai perdu ma virginité, et « si de mes cinq doigts, je fais encore régulièrement une pucelle (et j’espère que cela va durer encore longtemps), je ne me contente plus seulement de fantasmes de papier. Les nourritures carnées, souples et douces, profondes et humides, sont déjà de la partie.

 

Mais il faut nous sortir de quelques siècles d’obscurantisme et de nos années gaulliennes d’adolescence – Le maire de Tours, Jean Royer, grand inquisiteur, est encore présent, à confesse on continue à s’interroger « Combien de fois t’es-tu touché, mon enfant ? » - et c’est vers l’Angleterre que se tournent nos regard : ils ont les « Rolling Stones » - « I can’t get know Satisfaction, and I try » - I try aussi – et le Festival de l’Ile de Wigth.

 

oz magazine                                       oz magazine

Londres est au top de l’underground (une question de métro ?) et derrière International Youth Times, on trouve un autre magazine « Oz », qui influencera la création d’Actuel, première version. Probablement moins politique, plus anarchiste, plus décalé, Oz est plus orienté sexe.. C’est la grande différence entre la France et la Grande Bretagne. On pensait qu’on était meilleurs, qu’ils étaient complètement refoulés, que nous étions plus libres. Dans les faits, c’est une grave erreur.

 

Quelques temps plus tard, si nous avons changé de Président, l’Assemblée Nationale prône toujours la voix de la France et la vertu monogame et catholique (G.Pompidou (1911-1974), durée du mandat : 4 ans 10 mois (du 19/06/1969 au 28/04/1974), décès en cours de mandat, l'intermède est assuré conformément à l'article 7 de la Constitution par le Président du Sénat (A. Poher).

 

Alors « suce » en cachette

 

« Suck », le titre est explicite et j’imagine que je n’ai pas besoin de traduire. « Suck » se présente comme un journal bien que sa parution, autant que je m’en souvienne, soit assez régulière. Du papier journal au format tabloïd, la qualité minimale, mais ce n’est pas pour sa qualité qu’on trouve ce journal en fouillant bien dans les bacs. En fait, il est interdit par la censure, mais dans ce monde poste 68, quelques libraires luttent contre… et exhibent avec beaucoup de conscience, Sade, Réage… et cachent (assez mal, la preuve, je le trouve facilement).

 

J’en ai possédé une dizaine de numéros jusqu’à ce qu’un copain (en fait, c’est plutôt sa femme qui était une copine… je n’ai pas conclu mais j’aurai bien aimé) me les embarque pour « chauffer » son épouse (j’ai bien peur que le copain ait été déçu, mais sa femme n’était pas mûre à l’époque pour l’époque) … et disparaisse de ma vie. Je n’ai jamais récupéré ma collection, j’en conçois une certaine (mais relative) frustration.

 

Suck fait objectivement la promotion de la sexualité libérée, plurielle, poly…de l’homosexualité féminine et masculine, de la bisexualité. On s’y expose nu, ce ne sont pas des modèles mais de vrais gens sur de vrais lits, dans des vraies pièces qui s’envoie en l’air à deux, à trois, à quatre, en groupe, qui se branlent et qui se godemihisent.

 

On peut donc vivre autrement ?

 

Si un lecteur possède un ou plusieurs exemplaires de « Suck », qu’il me contacte, j’aimerai en posséder quelques exemplaires numériques.

Par C.... - Ecrire un commentaire
Dimanche 31 juillet 7 31 /07 /Juil 00:00

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L… cache-toi les yeux pour lire ce post, toi qui en fus l’actrice à qui je donnai la réplique.

L… cache-toi les yeux pour lire ce post, toi, ma « passeuse ».

 

 

 

Te souviens tu des temps troublement joyeux et sombres qui suivirent la grande fête du printemps 1968, te souviens tu du temps, entre alcool à gogo, musiques qui n’avaient pas leur place sur les ondes de l’ORTF, bavardages incessants, nous refaisions le monde ?

 

 

 

« On est pas sérieux quand on a dix-sept ans », et nous n’étions pas sérieux dans nos dix-sept ans pas sérieux et terriblement graves que dans notre générosité, nous aurions pu échapper à nous-même.

 

 

 

Dans mon univers de garçons, je suis interne depuis quelques années, les filles (celles que nous côtoyons dans la journée), la femme (de papier, Sade, Bataille, Réage, Hara-Kiri, Lui…) sont proches et lointaines à nos préoccupations. On en rêve, on en parle, on en rêve, on leur parle… mais le sexe est loin, très loin (sauf à quelques « touches-pipi », dans le car qui, dans la nuit d’hiver me ramène au lycée, et des baisers mouillés et passionnés qu’on échange entre la gare routière et l’Internat de filles où j’accompagne une « payse ».

 

 

 

(Note : au moins trois nouveaux post à rédiger).

 

 

 

L…, te souviens-tu pourquoi et comment, nous nous sommes retrouvé, une nuit d’hiver glacée, sous une tente, sur le parking (enfin, à proximité d’un hôtel de chaîne –Merci, Monsieur Jacques Borel, qui se souvient encore de vous qui avez introduit le hamburger en France. Je devrais vous jeter la pierre de la malbouffe, mais notre société était, entre De Gaulle, De Bré, De Peyrfitte,…, tant constipée.

 

 

 

L…, te souviens-tu pourquoi et comment, nous nous sommes retrouvé, une nuit d’hiver glacée, sous une tente, sur le parking, à joindre nos sacs de couchage ? Moi, j’ai oublié…

 

 

 

L…, tu ne m’en a pas voulu, Wilhelm Reich avait raison, « Il faut donner aux jeunes d’autres alternatives que de faire l’amour sous des portes cochères, la nuit, le froid, l’inconfort, la promiscuité, malgré notre désir, j’ai peur que ce ne fut pas la grande fête attendue.

 

 

           

 

 

L…, tu ne m’en a pas voulu, cette fête qui n’en fut pas tout a fait une, novices que nous étions, même si tu avais quelques avances sur moi, de nos inexpériences, m’a laissé, au long des années, pas mal de regrets. L… nous aurions pu, se caresser plus longtemps, laisser le temps à la découverte des corps, j’aurais pu te masturber plus longtemps, tu aurais pu me rendre la pareille, explorer les positions, goûter la conjugaison des plaisirs, sentir nos souffles, suivre les battements de nos cœur. Mais, il faut en convenir, ce fut beaucoup plus frais.

 

 

 

 

L…, tu ne m’en a pas voulu, combien d’années plus tard, tu m’as révélé : « Je me souviens de tes yeux étonnés ».

 

 

 

 

Percé à jour, aujourd’hui, c’est moi qui veut t’étonner !

 

 

 

 

(Petit retour au réel : si quelqu’un possède le texte du tract tiré de l’œuvre de Reich et distribué à cette époque, qu’il me le fasse parvenir, malgré mes recherches, je n’ai pas encore pu le retrouver).  

 

 

Par C.... - Ecrire un commentaire
Samedi 30 juillet 6 30 /07 /Juil 00:00

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Au cours d’une conversation avec L… sur les lieux libertins, je lui exprimait mon souhait de trouver un espace (gîte rural, chambre d’hôtes, ferme, maison…), où les ébats ne seraient pas réservés à un espace fermé, plus ou moins bien éclairé , et qui permettrait de jouir également du soleil, du vent, de la pluie, de l’herbe, de la terre, des forces telluriques en quelques sortes (De tels endroits existent peut-être, mais pour des raisons sans doute diverses, je ne les ai jamais croisé).

 

 

 

A ce souhait, L…, tour à tour soumise et maîtresse, m’objectait qu’elle préférait les espaces libertins où l’on pouvait s’enfoncer dans le sol, une manière de gagner un enfer ou de rejoindre la matrice originelle.

 

 

 

Force est de constater, sur mon expérience des clubs échangistes, mélangistes, des boîtes libérées, beaucoup sont construites sur ce modèle et que d’une certaine manière, j’adhère à sa vision des choses. Descendre, c’est une manière de changer d’espace, de rejoindre  une clôture que n’aurait pas désavoué le camarade Sade (pas le sadique, le libertin !).

 

 

 

Monter est aussi une transgression, on monte au septième ciel on monte aussi derrière une prostituée montante… j’avoue qu’à monter et à descendre, je n’éprouve pas le même plaisir ;

  Monter ou descendre ?

 Monter ou descendre ?

 

 

 

Et puis, il y a les clubs construits sur le plan horizontal. J’avoue, pour moi-même, L… était de mon avis, de ne pas y trouver le même intérêt.

 

 

 

Je suis resté sur ma faim avec mon espace libre, aérien, ouvert aux chants des oiseaux, aux sons de la campagne, voir aux rumeurs de la ville…. S’il n’existe pas, faudrait-il le construire ?

 

 

 

Et vous ami(e)s lecteurs et lectrices, votre avis, votre expérience ? Doit-on rester dans les schémas classiques ou existe-il des alternatives ? Ou doit-on les créer ?

Par C.... - Ecrire un commentaire
Jeudi 28 juillet 4 28 /07 /Juil 00:00

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Il faut un début à l’histoire

 

L'histoire commencera le 21 septembre 1970 dans une très grande ville – O…. Elle aurait pu commencer le 1er septembre 1967 dans une ville moyenne N…, mais c’est une autre histoire. En 1970, C. entrait dans l’âge adulte. En 1967, il était encore adolescent. Avant, il y avait eu l’enfance, et beaucoup de villes moyennes et de petites villes A…, B…, L…, D…., R…., S….

 

Par C.... - Ecrire un commentaire
Jeudi 21 juillet 4 21 /07 /Juil 00:00

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  • : Cabinet de curiosités autour de l'érotisme, du libertinage et des sexualités alternatives. Amateur de tout ce qui touche le sexe, l'érotisme, la pornographie, le libertinage autant dans le virtuel que dans le réel. A renconter :-)
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  • : 21/07/2005

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